le moins possible mon monde luxueux du dehors, où je suis un homme libre, indépendant, gaté, avec celui du service, où il faut bien souvent que je m’incline, en pauvre subalterne qui est bien soulagé quand le mois n’a que trente jours, et pas trente-et-un ! Inconsciemment mon premier moi ne veut rien avoir de commun avec le second. Et parfois je n’arrive plus à distinguer lequel est en fait le véritable Toni Hofmiller : celui du service ou celui qui fréquente chez les Kekesfalva, celui du dehors ou celui du régiment.
Le chauffeur, obéissant,
Louis Vuitton Sac, arrête la voiture sur la place de l’H?tel-de-Ville,
Louis Vuitton Soldes, que deux rues séparent de la caserne. Je descends, relève mon col et m’apprête à traverser rapidement la large place. Mais juste à ce moment l’orage reprend avec intensité,
Hermes, le vent me jette en plein visage des rafales de pluie. Il vaut mieux attendre quelques instants sous une porte cochère. Ou peut-être le café est-il toujours ouvert et pourrais-je m’y abriter jusqu’à ce que le ciel ait fini de déverser ses cataractes. De l’endroit où je suis, il n’y a que cinq ou six maisons pour l’atteindre ; derrière les glaces noyées de pluie j’y vois une lumière incertaine. Peut-être que mes camarades sont encore à notre table réservée ? Excellente occasion de réparer bien des choses,
Chaussures Louboutin, car il est grand temps que je me montre à nouveau. Hier, avant-hier, toute la semaine, et la semaine précédente, je n’ai pas paru à cette table. En fait ils auraient de bonnes raisons d’être fachés contre moi, car, si l’on veut être infidèle, il faut tout au moins observer les formes.
J’entre. Dans la première pièce presque toutes les lumières sont éteintes,
Louis Vuitton Boutique, par économie, les journaux sont déployés de tous c?tés et Eugène, le gar?on-marqueur est en train de compter sa recette. La salle de jeux, derrière, est encore éclairée et je vois briller des boutons d’uniformes. Ils sont toujours là, les éternels compagnons du tarot, Jozci le lieutenant, Ferencz le sous-lieutenant,
http://www.louisvuittonsacpascherm.com, et le médecin du régiment,
Christian Louboutin Chaussures, Goldbaum. Ils ont, semble-t-il, terminé leur partie depuis longtemps, mais ils se complaisent dans cette paresse de café que je connais très bien et hésitent à se lever. Ce sera un vrai cadeau du Bon Dieu que j’arrive pour dissiper leur ennuyeuse torpeur.
? Holà, voici Toni ! – dit Ferencz à l’intention des autres. ? Quel éclat dans notre humble demeure ! ? déclame le major,
http://www.lvsacpa.info, que nous plaisantons toujours sur sa maladie des citations. Six yeux ensommeillés clignent et me sourient. ? Servus ! Servus ! ?.
Leur joie me fait plaisir. Ce sont vraiment de braves types, me dis-je. Ils ne m’en veulent pas de les avoir abandonnés si longtemps sans m’excuser ni donner aucune explication.
? Un noir ! ? commandai-je au gar?on qui arrive d’un pas tra?nant, et j’approche un siège de la table en lan?ant l’inévitable : ? Eh bien ! quoi de neuf ? ?
Un large sourire s’épanouit sur la figure de Ferencz, ses yeux clignotants disparaissent presque dans ses pommettes rouges, sa bouche s’ouvre, pateuse :
– Eh bien,
Louis Vuitton, ce qu’il y a de plus neuf,
Christian Louboutin Soldes, c’est que Votre Honneur nous fait la grace de repara?tre dans notre modeste cercle.
Et le major se renverse sur sa chaise et posément, en souriant, il déclame sur le ton du grand Kainz : ? Mahad?h, le dieu de la terre – descendit une dernière fois – pour conna?tre avec eux la joie et la souffrance. ?
Ils me regardent amusés, tous les trois, et aussit?t un sentiment désagréable m’envahit. Le mieux, pensai-je, est de prendre les devants, de ne pas attendre qu’ils commencent à me demander pourquoi je suis resté si longtemps sans Related articles:
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