Redéploiement télévisuel, ensuite. France Courses, chaîne télévisée du câble et du satellite peu fréquentée et uniquement tournée vers l'univers professionnel, a laissé place en 1999 à Equidia, la « chaîne sportive du cheval ». « Les hommes, les chevaux et le sport d'abord », insiste Olivier Guiguet. La grille,
sac longchamps, rééquilibrée, ne consacre plus désormais que 60 % du temps d'antenne aux courses et réserve le reste aux coulisses et à la découverte du monde du cheval : films et téléfilms, documentaires, compétitions de saut d'obstacle,
sac longchamp pas cher, de dressage, d'attelage. Equidia a décuplé son audience, forte aujourd'hui de 350 000 spectateurs quotidiens. Depuis 2001,
sacs longchamps, France Galop a confié à Canal + les droits de retransmission en France des courses auparavant diffusées par le service public, triplant ainsi le nombre d'heures d'exposition, et à TWI (groupe McCormack), les droits pour l'étranger. L'Arc dépasse désormais le milliard de téléspectateurs dans le monde ! Autant d'initiatives, au passage, qui ont contribué à faire revenir ou fidéliser les sponsors (le Groupe Lucien Barrière pour l'Arc,
sac longchamp pas cher, Gras Savoye, Rolls-Royce), augmenter les dotations des courses et attirer au départ les meilleurs galopeurs.
Autrement dit, "la course référence pour les chevaux de 3 ans et plus, la plus technique, reste l'Arc de triomphe", le premier dimanche d'octobre à Longchamp. Plus précisément le Qatar Prix de l'Arc de triomphe, puisque le petit mais riche émirat est, depuis 2008 et jusqu'en 2022, le partenaire exclusif de l'épreuve, pour un montant annuel de 4,5 millions d'euros, porté à 5 millions à partir de la saison 2018. "De mon point de vue, la victoire de l'un de nos chevaux à Longchamp ou Epsom est aussi importante qu'à la World Cup", répond avec tact Simon Crisford,
sac longchamp pas cher, le manager britannique de Godolphin. "Notre programme de clôture du carnaval est unique au monde, ajoute avec moins de nuance Frank Gabriel, le patron américain du Racing Club de Dubaï. Prenez Royal Ascot (en Angleterre) par exemple. En cinq jours de compétitions, vous ne réussirez pas à réunir un plateau de pur-sang équivalent à ce que nous proposons chaque année à Dubaï."
Tout le monde n'a pas marché. « J'ai rencontré Bernard Madoff il y a vingt ans, mais j'ai toujours trouvé que sa structure juridique n'était ni kasher ni orthodoxe », se souvient aujourd'hui Jean Karoubi. Il s'interroge sur les « honoraires » perçus par les fonds nourriciers enregistrés aux Bermudes, aux Caïmans ou aux îles Vierges britanniques. Ces « rabatteurs » privilégiés prenaient des honoraires de gestion (« management fee ») de 1 % à 2 %, outre un pourcentage des profits (« incentive fee ») allant jusqu'à 20 %, pour un simple travail de marketing. En l'occurrence, « les gérants n'ont pas eu la vigilance de base. Et les fonds de fonds qui ont investi dans les fonds nourriciers non plus ». Dans le climat général de laxisme, beaucoup ont baissé leur garde. « Plus le temps passait, moins on se méfiait de Madoff », résume le patron de Longchamp.
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